Eh
, il ne s’appelle pas PES 7… Mais qu’importe son nom, quand un Pro Evolution Soccer débarque, c’est toute la planète foot qui vibre. La guerre avec FIFA promet d’être chaude, très chaude ! En attendant notre verdict final pour départager les protagonistes, voici un petit aperçu de la dernière mouture de PES.
Tandis que chaque année FIFA progresse, Pro Evolution Soccer remet une fois encore en jeu son titre de soft de foot référence. Pourra-t-il tenir une année de plus face à la montée en puissance du titre d’EA Sports ?
Comme chaque année, le gameplay a été modifié et ces premières prises de balle révèlent des sensations différentes de l’opus précédent. D’autant que, rappelons-le, l’édition Xbox 360 de PES 6 avait pu refroidir le fan avec un gameplay nettement plus bourrin que sur PS2 et PC, et une surenchère dans le jeu d’attaque à outrance.
Chasse aux licences
Comme tous les ans, Konami affirme avoir glané quelques licences de plus. Et pourtant nous constatons vite que la Premiere League fait figure de parent pauvre.
A vous les joies des noms de clubs fantaisistes. Pire encore, à l’heure ou l’Euro 2008 est d’actualité, des petits pays participant actuellement aux phases qualificatives sont absents ! Bon, respirons un coup, et passons au jeu en lui-même.
Evolutions et régressions
Sur notre version preview, l’original mode Défi international (jouer un Mondial depuis les phases qualificatives) a périclité mais, par contre, la Ligue des Masters se dote de nouvelles fonctionnalités. Nous ne manquerons évidemment pas de décortiquer son fonctionnement lors du test pour voir si, enfin, ce mode gagne en intérêt (notamment face au rouleau compresseur qu’est le mode carrière de FIFA, lui aussi très en forme cette année).
Le joueur retrouve donc les traditionnelles options Exhibition, Ligue et Coupe. Le tout se basant sur une interface retouchée, d’aspect plus "sérieux", et agrémentée d’une bande-son qui rompt avec l’habituelle musique d’ascenseur. Concernant la version PC, nous ne disposions que d’une démo (loin du contenu de la version preview Xbox 360/PS3) mais un détail interpelle : la résolution maximale n’est que de 1024x768 ! Certes, il s’agit bien du moteur next-gen, mais cela fait léger. Gageons que des résolutions supérieures seront disponibles dans la mouture finale.
Sensations contrastées
Immédiatement, face à un FIFA, le joueur retrouve avec joie toute la réactivité des contrôles PES. Et notamment un contrôle des grigris qui promet des mouvements encore plus humiliants pour l’adversaire.
Point d’anticipation à prévoir comme sur FIFA : cela réagit instantanément, permettant au joueur de s’adapter à la situation tactique. Le côté intuitif demeure imbattable ! Le rythme de jeu s’avère également assez posé et défendre demande plus de précision que sur FIFA.
Cependant tout n’est pas rose. Car face à l’intelligence artificielle (IA), l’impression d’être grugé s’avère parfois trop présente. Quand l’IA a la balle, elle vous percute d’une façon que, vous joueur, n’arrivez pas à reproduire. Et vous prendre la balle par derrière, elle sait faire… Espérons que cela ne sera pas le cas sur la version définitive, car le sentiment de "triche" s’avère vraiment pesant. Contres favorables en veux-tu en voilà, conservation de balle hallucinante : l’IA fait fort.
Techniquement en deçà de FIFA
La modélisation globale du terrain et des joueurs s’avère moins fine que celle de FIFA. Si les animations gagnent en précision, le titre d’EA Sports se révèle là aussi au-dessus. D’autant que cette preview souffrait de ralentissements (à vérifier lors du test). Par contre, face aux visages des footballeurs complètement ratés de FIFA, PES s’en tire avec les honneurs !
Bref, cette année le combat devrait être rude. Et nous essayerons évidemment de départager les titres avec impartialité. Simplement la supériorité de PES, en 2008, pourrait bien ne pas être évidente. Cela va être serré !
dsl la qualiter de la video lasse a desiré :lol!:
https://www.dailymotion.com/video/x2vbcc_pes8_videogames