News from Kingston : Sean Paul, Sizzla, Mavado...

Sean Paul cartonne toujours

Habitué au succès depuis la sortie de son Dutty Rock et sa floppée de tubes imparables ("Like Glue", "Gimme The Light", "Get Busy", etc), bien suivi par un raz de marée sur les ondes radio ("Baby Boy" avec Beyoncé, "Temperature", "We Be Burnin'", "Ever Blazin'", ou encore la bombe "Eye Deh A Mi Knee"), le Hitman des hauteurs de Kingston compte bien continuer à surfer sur la vague de la réussite en 2008.

C'est ainsi que Sean Paul s'est confortablement installé en tête des rotations radios et des ventes de singles des derniers mois avec son nouveau hit "Pick It Up & Drop It". Dancefloor comme de coutume, le titre a de quoi intégrer sans difficulté le solide palmarès du chanteur, et sans doute la tracklist du prochain opus de la star.


Mavado attise la controverse

Plutôt adepte du style guns out, le très rough Mavado n'en finit plus d'alimenter les flammes les plus vives à son égard. Véritable poil à gratter pour la morale et les bonnes moeurs de son pays, le jeune chanteur/toasteur povoque aujourd'hui une grosse vague d'intérrogation avec son dernier titre, "Jehovah Guide Me". Surprenant dans la forme (sur des choeurs Gospel), le titre est surtout un pamphlet contre les forces de l'ordre.

A mi-chemin entre la rédemtpion et la pure provocation, Mavado endosse le costume du pompier-pyromane, en allumant à chaque hit un brasier qu'il calme par la suite par voix de presse. Entre un discours pacifiste et des lyrics chauffés au fer blanc, le champion des charts pourrait bien tenir le haut du pavé cette année encore. Ses nouveaux singles "Mi Hennessy" et "Money Changer" devrait grandement l'aider en ce sens.


Sizzla et la justice... smoke some weed...

Sizzla, connu par la justice de son pays sous le nom de Miguel Collins (son état civil) n'est pas homme à cacher ses plaisirs ni ses vices. "Réputé" pour ses violentes prises de parti autant que pour sa musique incendiaire, l'artiste a quelque peu manqué son passage dans la nouvelle année.

En effet, après une altercation douteuse avec Jah Cure la nuit de la Saint Sylvestre, Kalonji a été interpellé début janvier par la police après la découverte d'un sac en plastique caché sous le siège de sa BMW. Le chanteur dissimulait une quantité non négligeable de marijuana (dont l'usage personnel n'est sans doute pas à débattre...).

Confronté à la justice, l'artiste tenait particulièrement à ne pas être condamné surtout dans le but de pouvoir continuer à circuler librement à l'intérieur et en dehors des frontières de son pays (afin de donner des concerts partout dans le monde, notamment aux USA). C'est chose faite, puisque les avocats du monstre sacré ont plaidé avec grâce, et Sizzla s'en est tiré pour une quelques inquiétudes... et une amende de 100 dollars.